Investissement

Comment se porte le secteur immobilier en Belgique ? Les tendances

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Quelles sont les tendances du marché immobilier belge ?

Les effets de l’inflation de 2014, qui ont mis à mal le prix de l’immobilier en Belgique, commencent à s’estomper. L’année 2018 a enregistré la première progression dans ce sens avec une hausse significative du nombre de transactions, mais aussi du prix moyen des maisons en Belgique. La Fédération du notariat de préciser que la demande est en hausse, promesse que le secteur immobilier est en attente des jours meilleurs.

Les acquéreurs, qui sont-ils ?

Suite à cette hausse tant attendue du prix de l’immobilier, le baromètre des notaires a établi le profil type de l’acquéreur en Belgique. Le résultat situe la majorité des acquéreurs entre la tranche de 25 à 40 ans. D’un autre côté, les vendeurs, même avec une bonne répartition, font entrevoir une majorité dans les 55 à 60 ans. En d’autres termes, ce sont les jeunes qui sont les acteurs principaux dans le marché immobilier belge.

Les transactions de l’année 2018

Le mois d’octobre et novembre ont été les mois de l’année où on a enregistré le plus grand nombre de transactions immobilières. Cette hausse est estimée à 1,6%. Dans certaines régions, comme en Wallonie, la progression est plus remarquable avec une hausse de 5,5%. La cause est certainement le prix qui est plutôt abordable dans la région. En effet, un appartement moyen en Wallonie est estimé à -20% du prix sur le niveau national, de quoi booster les acquéreurs. Les incertitudes relatives aux marchés financiers ont ralenti les transactions en début d’année. Une fois cette incertitude écartée, les transactions ont pu reprendre. La baisse du taux d’intérêt (pour le prêt hypothécaire ) constitue également une motivation pour booster les transactions.

Pourquoi Bruxelles est en baisse ?

La hausse du volume de transaction immobilière et du prix de l’immobilier est effective dans tout Belgique si l’on en croit les statistiques émises par la Fédération de notariat. Mais avec une étude pour chaque région, on peut constater que la capitale, Bruxelles, fait exception. C’est la seule région qui a enregistré une diminution dans le volume de transaction. En effet, une régression de -2,4% a été enregistrée sur cette région pendant l’année 2018. La même Fédération estime que la baisse du volume de transaction est en fait le prix de l’immobilier dans cette région. Un acquéreur doit prévoir 41,7% de plus pour l’acquisition d’une habitation de trois chambres à Bruxelles que dans toute autre région du pays. Pour rester au fait du cours de l’immobilier en Belgique, consultez www.immomillenium.be.

Qu’en est-il du prix des appartements ?

Si le prix des maisons a connu une flambée, celui des appartements n’a pas failli à suivre cette hausse. Le prix d’un appartement a connu une montée fulgurante et atteint 220.000 euros en 2018. La hausse la plus significative revient à la région bruxelloise avec une croissance moyenne de 2,4%. Par contre, le prix d’appartement dans la région wallonne reste plus ou moins stable avec une toute petite avancée de 0,5 %.

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